Nous vous présentons aujourd'hui l'incroyable grotte de Lombrives, un lieu chargé d'histoire notamment avec une expérience inédite menée en 2021 par Christian Clot et ses équipes : DEEP TIME !
L'expérience DeepTime, rappellez-vous, c'était quinze volontaires qui se sont enfermés 40 jours dans la grotte de Lombrives, sans repère de temps. Les objectifs étaient de découvrir les limites de notre cerveau, de comprendre l’adaptation aux conditions de vie extrêmes et d'étudier les effets psychologiques de ce confinement radical sur les membres du groupe.
Abri pour les Magdaléniens, lieu de sépulture pour l’homme de l’Âge de Bronze, lieu sacré cathare, refuge pour les protestants, fréquentée par les Rois, cache de brigands... Lombrives a toujours fasciné l’Homme, qui y laissa des milliers de signatures et de symboles énigmatiques.
Les besoins des guides sont spécifiques : autonomie, fiabilité et performance. Pas question de tomber en panne en cours de visite !
Durant la visite, le guide range à plusieurs reprises la lampe torche dans sa poche avec les clefs et les pourboires. Il est donc nécessaire que l'arrière de lampe ne soit pas par rechargement magnétique pour que la torche n'aimante pas ces objets.
Les équipes de la grotte de Lombrives ont fait le choix de la lampe torche Ledlenser MT14 qui délivre un flux lumineux maximum de 1000 lumens sur une portée de 320 mètres. Elle dispose d'une autonomie jusqu'à 9 heures à pleine puissance moyenne : ainsi, les guides n'ont pas besoin de la recharger entre deux visites. La Ledlenser MT14 dispose d'un réglage du faisceau lumineux avec une simple rotation de la bague. Le focus passe ainsi d'un éclairage de proximité homogène à un éclairage longue portée. C'est pratique pour pointer du faisceau lumineux les détailsl à faire découvrir aux visiteurs.
La lampe frontale Ledlenser MH4 vient compléter leur équipement : son éclairage avant rouge permet de ne pas éblouir les visiteurs.
Merci à toute l'équipe des Grottes de Lombrives et particulièrement à Catherine pour ce partage d'expérience !
En mars 2021, sept femmes et huit hommes ont accepté de s'enfermer dans l'immense grotte de Lombrives en Ariège. Tout repère spatio temporel leur a été enlevé (les horloges et les montres).
Les espaces étaient organisés avec plusieurs lieux : un espace de vie, rebaptisé le"soleil", pour manger, discuter et travailler. Et de l’autre côté, un espace de sommeil puis deux autres espaces étaient consacrés à la science. Et enfin, des espaces exploratoires où, avec des techniques de spéléologie, les chercheurs découvraient des concrétions, des stalactites, des stalagmites. Il y avait également un espace de parole, le parloir ou le confessionnal. Des études éthologiques, psychologiques ont montré l'importance de pouvoir s’exprimer totalement, librement et sans aucun risque que ces paroles soient entendues par d'autres personnes que les scientifiques. Cela a permis de suivre l'état émotionnel de tous les équipiers. Un "gueuloir" pour étudier les émotions.
La grotte était éclairée par des lumières électriques et l’électricité provenait de la grotte touristique. Des vélos permettaient de recharger une batterie qui fournissait l'énergie nécessaires à la réalisation des études scientifiques. Les conditions étaient extrêmes avec 100% d'humidité et 10 degrés. Les contacts avec l'extérieur étaient restreints : une petite mallette noire circulait avec des instructions et les déchets étaient déposés au même endroit.
Selon Margaux Romand-Monnier : "Vivre sans repères temporels est une liberté incroyable". Chacun a ainsi vécu selon son propre rythme biologique. Puis grâce aux envies communes, le groupe s'est synchronisé. Il ont alors pu démontré l’influence qu'à un groupe. Il a lors de cette expérience fusionné les rythmes de manière très nette.
Ils avaient beaucoup de missions scientifiques à réaliser : faire l'inventaire des glyphes, réaliser la topographie en 3D de la grotte, rechercher la faune et la flore, faire le nettoyage... tout en collaboration. C'est pourquoi il y a eu quelques tensions, notamment sur la nourriture, l'organisation sociale, ou la manière de travailler ensemble. Mais à chaque fois, on a discuté. Et l'incident a été définitivement clos raconte Christian Clot.
Tous les participants ont été surpris quand on leur a annoncé que cela faisait 40 jours qu'ils étaient dans cette grotte. Le temps s'est écoulé plus lentement. En effet, il y avait un décalage de presque 10 jours de moins pour tout le monde. Et le résultat avait été à peu près le même en 1962 pour Michel Cifre. Le temps s'écoule plus doucement quand le soleil ne rythme plus nos jours. Christian Clot relate "C’était une liberté énorme de ne plus avoir d’injonctions, d’e-mails, de téléphones, de réveils, de réseaux sociaux, de vivre à un rythme différent, plus apaisé, peut-être. À ce moment-là, on n'avait pas fini notre expérience dans nos têtes."
Christian Clot conclut : "Si on comprend mieux les mécanismes en jeu dans l'adaptation dans le cerveau, on pourra peut-être renforcer ces zones-là et éviter d'avoir des comportements délétères aujourd'hui destructeurs pour notre environnement."
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